mercredi, mars 01, 2006

Regal

trois heures du matin je me réveille, les pieds dans l'eau glacée par la bétise humaine, la forêt droit devant j'oublie les draps posés sur moi. Au sol le sang de dieu versé pour rafraichir les hommes, les délivrer de toutes les soufrances qu'ils ont trouvé en quitant l'enfance. Un chemin de pierres jusqu'au sombre dessin de la muraille du destin. Bercé par le doux parfum du sommeil des arbres, séparant le conscient de l'inconscient, faisant partager le fruit d'un souvenir qui les transporte bien loin de tous les chagrins de la vie passée. Le coeur enfoui sous les racines de chaque arbre eux même plantés au coeur de celui-ci. Par la pensé, retrouvant leurs âme leurs chair, bien plus haut que la plus haute tour de guerre, refletant ainsi le pouvoir des hommes, comme par le feu que l'amour de leurs être s'est atisé durant l'éternité. Des fleurs, des armes, et des larmes, se mélangeant comme l'âme et le sang; le froid est là, mais n'éxiste pas. rage tout un tout. consacre la vie pour sa mort. plaie ouverte sur le destin. Les corbeaux ouverts les tripes à l'air, c'est la victoire à toutes nos raisons d'être, les os dansant en haut des arbres, là ou le vent souffle fort, bien plus fort que le souffle des hommes envers leurs peurs durant leurs vie. Parce que le ciel s'est mit à chanter, parce que les ombres se sont misent à danser, que la glace a tout brûler.
Laissant derière moi les traces de mes pas, comme de mes rejets qui ne survivent pas la mort. Les yeux illuminés de sang pur, du sang de dieu et de toutes ses créations. par delà les plus hautes montagnes, les plus profonds gouffres, les plus longues valées, par delà les mers et les océans, par delà la peur et le doute, par delà la haine, la honte et la vengeance; la foi. Retour sur mes pas, retour aux vices, aux paraisses, quitter la sagesse; voir les draps étendus sur mon corps, trois heures une, je m'endors.