mercredi, août 19, 2009

Sarah, 19ans, pendue, pour rien...

Rêve à la con, angoissant comme c'est pas charmant, matinée de boulot, longue, et puis permis moto, acquis, et puis s'en vient bourrage de gueule à la sauvage, avec deux trois pétards, et puis le téléphone qui sonne.

Elle s'était pendue la veille dans l'appartement de ses parents, tout ça pour un chagrin d'amour, et moi j'étais là, à la voir morte, sans savoir quoi faire et pourtant. La drogue, l'alcool, j'etait comme Johnny Deep dans Blow quand il devient tout blanc à l'hopital quand sa femme acouche. L'angoisse de mon rêves prenait sa signification, et puis on a attendu, dehors, dans la rue. Moi je dormais, debout, les yeux bien ouverts pourtant, et une voix m'a réveillé, elle venait d'en bas, elle riait, et puis elle m'a vu, et je l'ai vue, et on s'est regardé, jusqu'a ce que.... et tu ne t'es pas arrêtée, et je ne me suis pas retourné.

C'est la seule chose que j'ai de bien à raconter depuis tout ce temps, une chose de bien, qui fait souffrir bien comme il faut, pour continuer à écrire ce livre que personne ne saura jamais lire.


Il y à un morceau d'equation qui déséquilibre tout, et à chaque fois, je dois savoir controler ma vie, quitte à perdre l'espoir de trouver un jour une réponse à la vie autre que celle que la mort nous donne.