
Ils vont arriver par la grande fenêtre, et je ne veux pas leurs prêter, je ne veux pas qu'elle soit abimée. Tu n'es pas là, mais tu me dis de ne pas t'oublier, et je ne t'oublie pas, je ne t'abandonne pas, je suis là. Il y a des tracteurs rapides qui labourent avant que l'eau monte, mais l'eau monte déjà, des hommes examinent. Les cylindres rouges qui sortent de la terre, la tornade blanche qui s'acharne sur le ciel noir, elle n'en est pas une.
Les souterrains du cinema ne conduisent nul part, pas même à une salle ou a la sortie, ils conduisent au changement,
au noir qui devient blanc, à la pluie qui devient l'océan.
L'eau touche mes pieds, je ne peu plus les bouger, il fait noir, froid, comme le vert foncé. Je ne suis pas guéri de toi, tu me l'a dis qu'il ne le fallait pas, mais une chose est sûre, c'est que je suis guéris de moi. La pluie tristesse ma tête, tombe fort, il faut de la chaleur, pour que ça bouillonne, pour que ça s'évapore. Un feu de bois, un bisous, mais de toi; il manque un élément, il manque ton géant.
Jours gris déprime, éveil la folie de moi humain, à chacun de mes matins au saut du lit, et me poursuivent jusqu'à la lune.
L'eau m'a engloutit, dans les mots nocturnes de tes rêves décalés, oubliés, déchaînés par mon ame, qui chaque nuit vient t'embrasser.
Elle a prit ses affaires, comme ça, et elle s'en est allée, comme ça, sans poser de questions, sans juger ma déscision, Je l'aimais beaucoup, mais pas asser pour continuer à embrasser ses lèvres, pas assez pour attendre avec elle que la vie s'achève, Elle s'attache à des gestes qui ne sont pas pour elle.
Mais c'est toujours ma faute, parce que je les aimes toutes, mais il n'y en a qu'une qui fait partie de moi, j'ai découvert ma bétise, mon suplice, mon destin, et mon chargrin, ma vie, et ma survie
ta vie est ma survie
adieu sophie, adieu douce femme, adieu au petit sucre de mes nuits, adieu, il suffi.