jeudi, août 02, 2007

Et ma solitude à moi ? Le plaisir que j'ai de ne penser qu'a moi, plutot que de m'investir dans ma propre destruction en suivant des buts qui ne me correspondent pas, jamais. je ne dois pas suivre ceux qui ne me suivent pas, je ne dois pas m'accrocher à des espoirs qui s'évanouissent chaque jours de plus en plus, et qui m'attirent chaque jours de moins en moins. Qu'est-ce que je croi ? qu'est-ce que je fais. Suis-je destiné à me détruire ? puisque j'aime tant ce plaisir de me reconstruire. Me détruire, oui, mais pas comme ça, pas avec autant de haine et de souffrance, cette souffrance là n'est pas belle. Mais souffrir pour avoir une raison de souffrir, enfin. Souffrir pour ne pas avoir à recommencer, souffrir pour enfin détruire les morceaux que j'ai laissés en moi. Peut-être qu'il ne partirons toujours pas, mais je ne serais plus assé fou pour recommencer cette construction sans racines. Elle a fait ses racines toute seule, elle n'a pas laissé de place pour que je fasse les miennes. Je ne suis pas assé fou pour faire selon ses regles si elle ne veut pas faire avec quelques unes des miennes.

Qu'en est-il de ma solitude à moi, de mon plaisir ? Mes raisons étaient bonnes, je m'en souvient maintenant, je n'etais pas con, non, je tenais juste à garder les controle de ma vie plutot que de la mettre dans des mains destructrices.

Que faire ? Que dire ? Essayer, tout en sachant que ça ne marchera pas, tout en sachant que bien des larmes vont encore couler, mais ces larmes là sont les miennes, elle sont pour moi, comme celle que j'ai déjà versé pour tout ça. J'essayerai, et tu essayeras, mais nous n'essayerons pas. Imposer nos règles, refuser catégoriquement celles de l'autre parceque nous ne pouvons nous accorder. Que cherches-tu ? la même chose que moi, alors je ne viens pas, et toi vas-t'en. Nous ne nous comprennons pas, jamais. alors profitons un peu, beaucoup, mais arretons nous, et ne nous retournons pas, je ne me retournerais pas. Tu me fais trop de mal sans le savoir, tu ne comprend pas la cause, et je ne comprend pas non plus tes douleurs.

On se fait croire mais on le sait. Mais alors pourquoi ? peut-être pour ne pas regretter de ne pas avoir essayer. Mais je ne te le dirais plus, puisque tu ne me le dis plus, je n'aurais plus à me mentir, à te mentir. Je ne pourrais jamais m'en persuader, et je ne serais jamais a toi entierement, comme tu ne le seras jamais pour moi. Si il y a une chose que l'on a en commun c'est bien ça. Je n'ai plus de place pour toi et tu n'en a pas pour moi non plus, alors on se gene et on s'étouffe, on se dit que ça changera, mais on sait que ça ne changera pas, en as-t-on envie ? pas moi. C'est une partie de moi que tu ne comprendra jamais, et si tu ne peux pas la comprendre alors tu ne m'acceptera jamais, et je ne t'accepterais pas non plus. Nous le savons, et j'attend que tu me prennes ma solitude et que tu pleures la tienne pour qu'on se le dise.

J'aimerais revenir seul demain, et tu aimerais rester là-bas. Alors qu'attendons nous ? Que nous faut-il de plus ? Nous verrons bien, mais on le sait déjà !