vendredi, août 24, 2007

Les routes jumelles

Apres ce primptemps, le vent décima les jeunes arbres que nous avions plantés, les moindres racines arrachées à cette terre, si peu fertile. On aurait dit des sables mouvant, sous nos pieds, rien ne semblait réster, et sous ce ciel, tout semblait s'envoler. De mon coté il y a une fleur, je l'arrache sans arret mais toujours elle repousse, comme ces bougies sur lesquelles on souffle et qui ne s'éteignent jamais. L'alcool n'est plus ce qu'il était, ne me réjouis plus, me rapelle et intensifie mon mal plus qu'il ne l'absorbe. Mais je sais ce que je suis, je sais ce que je fais, et je hais. Je hais ma réaction, je me hais de sentir à nouveau ce truc dans mon ventre, mais seul. Seul avec l'alcool qui m'anesthésie, qui me ronge et qui m'oublie. Il se vide de tout, en moi, qui me fait croire à nous, mais à quoi ? Mon désespoir de te perdre, mon espoir de t'oublier. Oublier cette vie à laquelle je me suis accroché, oublier cette fille avec laquelle je ne peux que fantasmer. Tout à moi mais tant à elle. Je me croyais pourtant devenu invincible, mais j'ai sauté, à la premiere petite faiblesse. Cela ne fait qu'empirer, et notre empire, juste un soupir. Ai-je gaché le temps ? Aurai-je du souffrir de ce que je n'avais pas et non de ce que je n'ai plus ? Que dis-je, rien n'est perdu, mais ai-je envie de me donner la peine de tout retrouver pour le regretter? des regrets c'est ce que j'aurais dans les deux cas. J'ai sauté trop tot, combien de temps encore nous faudra-t-il pour accepter ce que l'on est? pour accepter que le seul changement qui peut nous sauver viendra de nous ? Je fume trop ou bien le temps passe trop vite, et je bois trop ou ma bouteille était déjà vide, et je l'aime trop ou bien je suis déjà mort.


Les routes jumelles; la femme ou l'éternité?
Le combat est identique, mais la réponse,

la réponse...


mercredi, août 22, 2007

Même pas d'image pour illustrer

Je suis un gros con, un enfoiré, un trou du cul, je fais du mal, encore, je force et j'impose, mais je voudrais que tu me dises que tu t'en fout, même si je dois souffrir pour ça, souffrir de tout ceque tu aurais pu m'offrir et que tu ne m'offriras jamais, que tu ne m'aurais d'ailleurs jamais offert. Tu n'es pas du genre à offrir ça, tu n'es pas du genre à vouloir te donner la peine de me rendre heureux.

C'est repartis pour un jour avant que ça me reprenne, tu sais me controler et je me laisse faire, à quoi bon, si je ne te laisse pas faire, je me dirai que j'ai tout gacher, toi, moi, nous, ce que nous aurions pu faire; mais qu'allons nous faire ? je n'en sais rien, toi non plus, à part souffrir des envies de l'autre, à part hair ce morceaux de nous qui ne s'accorde pas.

J'ai peur, de ce que j'ai fais, de ce que je ne fais pas, de ce que je ne peut faire, de ce que j'ai envie de faire, de ce que je regretterais dans tous les cas, la seule chose qui me reste est le regret, je n'ai plus que ça. Je ne peut pas te laisser, je ne peut pas t'aimer. Je n'ai plus la force, il est trop tard, je me suis enfermé et je t'ai donné la clé. Me la rendras-tu un jour ? la clé de mon coeur, où la place est déjà prise. Aurai-je un jour le courage de te laisser seule, ou même de t'abandonner à quelqu'un ?

Repeindre le tableau, celui au fond du couloir pres de l'escalier, celui qui est derrière son double abstrait, derrière ce rêve orange où le ciel et la terre se confondaient, ce rêve ou l'humanité était mienne, entre les deux montagnes, nos corps collés pres de ce chalet, ce rêve, ce tableau; et derrière, la réalité, ces lignes, ces couleurs, je n'en veux pas, qui voudrait d'un tel destin, ni toi, ni elle, ni moi, un désastre pour tous les trois.

Pourquoi ai-je fais ça ? pourquoi ai-je cédé encore une fois ? arrivera un jours où je ne cederais pas. Me sentir coupable, voilà ce qui me retiens, refaire du mal encore, souffrir, encore, mais pas longtemps et c'est ça le pire. Et puis y repenser, chaque nuit parceque je n'aurais plus que ça, et pleurer parceque je me serais résolu à un avenir plus noble certe mais plus compliqué, plus ambigu, plus sombre plus triste... mais tellement plus beau. Mais elle n'est plus vraiment là, et je ne suis plus aupres d'elle non plus, alors tampis, il n'est peut-être encore pas temps, c'est tellement difficile, ce jeu là est si loin maintenant, et l'adversaire aussi, mais je me suis éloigné, je me suis retiré, et je joue encore j'essaye, j'essaye de mettre en place des stratégies, mais ça ne vient pas, c'est trop tard pour ça, je ne vois plus rien, plus tard sera surement déjà bien trop tard, mais tot est tellement impossible, tot serait du suicide, tot serait la destruction, tot serai le gachis, la panique. Alors attendons et je te ferais du mal encore quelques années et je m'en ferais également tout ce temps, en l'attendans, elle, en attendant le jour ou nous seront pret, en attendant le jours où...

dimanche, août 19, 2007

Deux Jours

Ca craind ! tout craind, tu crainds ! ton coup de fil m'a épuisé, détruit. Deux jours ou rien, mais je sais que ça sera rien. Je vais en chier ce coup ci pour effacer ma mémoire, il n'y a plus autant de haine dans mon coeur, je n'ai plus autant de joie à te voir partir, ça me fait mal, autant, plus ou moins que la derniere fois ? Je n'en sais rien, je ne m'en souvient plus, c'est bien trop loin. Vas-tu souffrir de mon absence ? Ou te dis-tu simplement qu'il n'est plus la peine de rien si je n'ai plus confiance en toi ? Tu croyais surement que tes ruses allaient marcher, me faire gueuler, culpabiliser, puis me faire entendre que tu pleures pour que je m'escuse de ce que je n'ai pas fait, pour que je m'escuse de ce pardon que tu ne m'as jamais donné. Deux jours et ça sera la bonne ou la derniere, peut-être que tu n'y penses déjà plus, moi je souffre encore un peu, toujours un peu. Je n'ai plus confiance en toi, et tu te dis surement que je ne vaut pas la peine de la regagner, je ne vaut pas la peine que tu te donnes autant de mal pour rien au final, tu le sais, je ne te ferais jamais plus confiance, jamais comme avant. Je suis redevenu comme avant oui, c'est ce que tu voulais, et je te quitte, comme avant car toi tu n'as pas changé visiblement, tu reste la même égoïste et insensible demoiselle. Tu restes chien et je redeviens chat.

A quoi bon si nous savons que rien ne peut s'offrir à nous puisque nous nous refusons tout. A quoi bon rire sans complicité ? A quoi bon vivre sans passion ? A quoi bon vivre sans ton amour si je ne t'en porte aucun ? Pourquoi dans deux jours si je sais que ça ne fera que rendre notre enfers plus vaste ? Je veux te dire que tu me fais mal, un mal comme tu ne peux pas connaitre, et ce mal ne vaut pas le peu que tu m'offres. Restons loin, restons cachés, rognes tes os, je mangerais ma patée, on ne cracheras plus dans l'assiette de l'autre, reste dans ta merveilleuse vie, celle que tu deteste tant lorsque je ne suis pas là. Je resterais entres les murs de la prison que je me suis forgé lorsque tu etais là. Mais j'ai toujours eu la clé, tu ne sais pas voir la splendeur de ce qu'il y a deriere la porte de ma cellule, alors à quoi bon m'enteté de vouloir te montrer ?

Je veux te changer oui, puisque tu n'aimes pas ce que tu es; alors pourquoi ne fais-tu aucun effort ? Tu prefere rester dans ta bulle ? trés bien, mais un jour elle éclatera et je ne serais plus là pour te rattrapper. Je reste en dessous deux jours, et si tu ne veux pas que je l'explose alors fais-le toi même, je te rattrapperais, je te fabriquerais des ailes et nous irons danser avec les nuages, nous irons briller parmis les étoiles, tu sais ? celles que tu ne regardes jamais parceque tu es trop peureuse pour affronter le froid de la nuit, la nuit qui m'illumine, la nuit qui t'endors.

Réveille toi et regarde ce que beaucoup de gens ne voient plus depuis des années, les astres qui nous guident, regardes les, aprivoise les, tu vis grace à eux, alors éteind cette télé et viens t'allonger à mes cotés sous cette masse de rien qui a su créer le tout.


Mais ce n'est pas ta nature, tu viens d'une étoile qui s'en fiche, tu vien d'une étoile qui combat la mienne depuis la nuit des temps, tu viens d'un opposé extreme où même la différence n'est plus un atout. Je t'offre ma planete, je t'offre mes yeux; deux jours pour accepter, ou deux jours pour décliner.

Je t'offre sans espoir,
Je connais déjà ton regard.