mercredi, juin 13, 2007

Dieu aussi fait des rêves...


Des valeurs empiriques,
Viennent les astres,
Sur ce monde si tragique,
Où l'homme est un désastre,
Imposera la panique,
Par des mots de race,
Des images hypnotiques,
Sur la couche de crasse,
Que l'on croit sympathique,
Tant qu'elle est dégueulasse,
Ne perdons pas la trace,
De leur haleine pleine de fric,
Ne perdons pas la face,
Devant ceux qui nous le piquent.

Implorez les hauteurs,
De vos illuminés,
Devenez le seigneur,
De vos entités,
Regagnez les valeurs,
Des astres pollués,
Devenez le voleur,
De la mauvaise charité,
Noyez les dans le malheur,
De votre chair dépouillée,
Pissez dans le bonheur,
De leurs être desa(r)mé
Vivez de l'ampleur,
De l'essence retrouvée,
Terre,
Enchantée
Heure,
Eveillé.

...et Shaytan fait des cauchemards


y'a des jours où je devrais me taire

lundi, juin 11, 2007

Changez vos cavalières

Sans compter que tu me manques déjà, sans compter que tu me saoules parfois, sans compter que tu es là pour moi. Même si quand je te parle tu ne sais pas ce que je dis, même si t'en as profité quand je n'etait pas là. Parceque je t'ai fais souffrir et tu es toujours là, parceque tu pardonnes l'impardonnable, parceque tu ne me refuses jamais, parceque tu les as tous trompés, parceque ton coeur il bat contre moi, parceque même si tu ne comprend pas mes mots tu sais soulager mes maux.

Y'a des envieux, y'a des salaud, y'a des garces et des méchantes, mais y'a nous deux et on est mieu !


Lorsque l'on retombe dans la frénésie de l'écriture amoureuse, on s'en fiche de paraitre pathétique, on s'en fiche de n'avoir rien d'autre à dire que ça, on s'en fiche des autres et de ce qu'ils pensent. Mais je sais pourtant que ce n'est plus de mon age, je sais pourtant que je devrais me taire et tout garder pour moi. Je veux mais je ne veux pas. Je suis dedans et dehors, et il faut bien parler a quelqu'un pour savoir tout ça, et à qui donc sinon moi ?

Aujourd'hui j'ai du temps, mais en aurai-je dans un ans, saurai-je vivre dans 10 ans ? Tes idées me font peur Lili, tes idées me terrorisent et tu ne le sais pas. Tu veux courrir trop vite, et je ne sais encore pas si je pourrais te suivre, laisses moi le temps de me rapprocher de toi, laisses moi le temps de m'accrocher à toi, lentement mais surement. Tous ces buts que tu nous fixe, moi j'ai besoin des miens, j'ai besoin de ma solitude, j'ai besoin de te désirer.

Comprends moi, aimes moi comme ça et ne pleure pas notre temps viendra, mais laisses ta main dans la mienne, laisse moi seul pour regler mes défauts, ça nous enlevera bien des problemes.

J'ai de la place à faire dans mon coeur, un peu de ménage à faire, AC/DC et un coup d'aspirateur, y'aura toujours un peu de poussiere mais je sais que je n'aurai plus peur. J'avais du citron à la place du sang, et dans les yeux les vagues de l'ocean, j'avais de la peinture à mes pieds, du sucre dans la main, la peur au ventre, la fleur et le centre. Et j'ai tourné, j'ai tourné longtemps autour, ennivré de son parfum j'ai perdu pied, j'ai glissé dans la peinture et me suis noyé dans l'océan, j'y ai mis du sucre parceque c'etait un peu salé et j'ai vomi ma peur. Pour le citron, il faudrai m'ouvrir les veine.


Lili ? dis moi, combien tu m'aimes ?


Changez vos cavalières,
Crimes trahison misère,
Tout l'monde s'en balance,
Alors tout l'monde danse.

dimanche, juin 10, 2007

RETOUR


Quel était notre monde à nous ? Qu'en as tu fais ? Et pourquoi ai-je tout oublié ? Qu'as-tu fais de la premiere fois; tu as pu vivre sans moi, moi je n'ai jamais pu m'endormir sans toi.

Notre monde était noir de chagrin, ce qu'il est toujours; oublié pour ne plus me détruire. Toi tu l'as souillé de tous ces crapeaux et j'ai maintenant du mal à m'endormir près de toi. Mais nous continuerons à marcher, main dans la main chacun vers un but différent, mais nous marcherons, et nos bras s'étirerons comme des élastiques. Je voudrai que tu me detestes, je voudrais que tu me lache la main car nos bras sont déjà bien trop long, je ne te lacherais jamais plus, mais je ne ferais rien pour te retenir. Je hais lorsque tu joues de ma jalousie, je hais me détruire tout seul, je hais détruire ce que l'on construit mais c'est plus fort que moi.

Et tu me tire peu à peu vers ta route, tu me tire peu à peu vers des rêves qui ne sont pas les miens, juste parceque notre monde est noir de chagrin, juste parceque notre monde n'est rien.