jeudi, mars 19, 2009

Le soleil était néant

Il a perdu sa place, craignant de froisser les coussins, craignant de renverser les verres vidés de leurs alcools. Et la tête qui leurs tourne pour toutes les fois où ils se sont ratés, et les fois qu'ils rateront. Les vitamines instantanées, les mains qui tremblent, et les mots aussi, d'un souffle haletant qui de leurs bouches s'extirpent , comme un papillon qui sortirait de son cocon.

Mais qui sommes nous au fond ? et que sommes nous ? Juste des éclats de Dieu, de sa lumière.

Se rassembler, être un maximum à se retrouver dans la même idée, pour le même but, religions, sectes et manifestation. Croire en une même chose, si farfelue soit-elle.

Je voudrais la retrouver elle, je voudrai te trouver toi, je ne sais pas par ou commencer, la mère quittant son fils pour lui apprendre les responsabilités d'une vie, un trop plein d'amour empêchant la maturité, Et moi dans tout ça, perdu entre l'amertume, le vice, la folie, la raison et l'amour, perdu dans le vide que Dieu ne remplis pas. Ce vide dans ma tête qui ne sais que dire, que faire, et ce Dieu qui peut juste nous dire qui gagne, et qui perds. Ce Dieu que nous ignorons, en chacun de nous pour faciliter les choses.

Etre un homme bon, c'est travailler toutes sa vie pour les autres, c'est se consacrer à tous ces gens gens qui ne savent pas que Dieu est en eux, c'est accepter son sort et sa tristesse, c'est se forcer à faire des choses dérangeantes juste pour les plaisirs des autres, leurs rendre la vie facile.

Mais qui vous rendra la vie facile à vous, qui vous aidera ? le dieu qui est en vous. C'est juste une voix qui rassure, juste un brin de folie, une image en rêve.

J'ai pas fini de réfléchir, pas fini de me gacher, pas fini de tout chercher, parcequ'il n'y a pas de fin, et que tout recommencerai à l'identique,un cycle qui n'en fini pas, donnant vie à chacun en son temps, et nous, au milieu de rien, de tout ça, il nous faudra juste faire mieu la prochiane fois.

Et la nuit deviendra jour