jeudi, décembre 27, 2007

les Fous

Qu'à-t-on à perdre à regarder les minutes passer "batir une vie plutot que de la gagner" Je ne sais que répeter les conneries qui passent dans vos tête.

La nuit avait étée longue, et comme il l'avais dit, il l'attendais avant minuit, les pieds dans l'eau. C'etait marrée haute, il n'avais que quelques pas à faire pour être engloutit par l'océan, mais il l'attendais là, les pieds dans l'eau, et avant minuit. Il s'etait mis à nu, dans tous les sens du therme, et le vent froid des soirs d'hiver ne semblait pas le troubler le moins du monde, il regardais les dunes, se laissant prendre racine dans le sable glacé. Il l'attendais, comme il lui avait dit, sachant pourtant qu'elle ne viendrais pas. Le ciel etait clair, sans lune, mais les étoiles elles etaient là, à le regarder l'attendre, comme il lui avait dit. Il y eu des étoiles fillantes ce soir là, le ciel lui accorda trois voeux, les trois même, aucun ne fut exaucé. Avant que minuit arrive, il allat se jetter dans l'océan, l'eau etait froide, plus froide que la neige de ses souvenirs d'enfance, plus froide que le froid qui glaça son coeur à mintes reprises, plus froid que l'ombre de l'espace. Il mit la tête sous l'eau, et nagea en profondeur, et repensant à ce qu'elle lui avait fait, à son insuportable absence, il se mit à crier du fond de l'océan, les bulles lui réchauffaient le visage, sa douleur lui procurais le peu de chaleur qu'elle n'avait su lui offrir. Il remontas à la surface comme si il ne savait plus où il etait, comme si il venait de renaitre, il sorti de l'eau la peau glacée, ne sentant pas même son corps, ne sentant pas les coquillages pointus du sable glacé au contact de ses pieds endormis par le froid qui saisissait encore tout son corps. Il se retourna vers l'océan, regarda les vagues et sourit quelques instants... Il se demanda ensuite ce qu'il foutais là, à attendre une femme qui ne l'aimait pas plus qu'un cri dans l'océan, il remits ses habits lentement, ne pensant à rien pourtant, et rentra chez lui avant minuit, sans un mot, sans même une pensée à l'égard de la raison qui lui a fait prendre conscience de l'Unité.

Il avait des mots doux d'un monde différent du sien, si elle fesait partie d'un monde, c'etait celui de beaucoup trop de gens, si elle fesait partie d'un monde elle fesait partie du monde qu'elle voyait, mais lui fesait partie du monde en lequel il croyais, mais l'inviter ne servait à rien, elle ne passait pas les portes de son monde, la forcer ne servait à rien, elle le transformais en ce qu'elle y voyais... un vide, avec quelques mots insensé, quelques images bien trop lumineuse dans ce vide, ce noir, si intense, si présent. Elle n'aimait pas être vidée de ses maux, car ses maux la rattachaient au monde qu'elle voyait et qu'elle croyait réel. Il l'est pourtant, mais le mien l'est tout autant à la différence que dans son monde elle restera irréelle aux yeux d'un homme réel perdu dans un monde irréel aux yeux d'une femme qui se pense réelle dans un monde qu'elle croit réel. Il n'y a aucune différence vous me direz, je ne sais pas, je crois que son monde est triste, et qu'il le restera si elle ne se rend pas invisible au yeux des gens comme elle pour voir le monde tel qu'il est sans elle, sans son image, sans ce voile qui masque tous ces gens avec qui elle croit se plaire. Mais ils sont comme elle, alors personne n'évolue. Laissont les gens dits "normaux" se becter entre eux, et nous, fous que nous sommes, regardont les s'entretuer.

Il prit son crayon, et commença à la dessiner, sur une feuille de papier. Les traits de sont visages, comme il les voyais, l'expression et son corps, comme il l'imaginait, emporté par ses rêves et ses désirs, d'une femme irréelle dans son monde réel, les traits de crayons débordèrent sur une toile de coton. Les plis des draps, la forme de sa poitrine et de ses fesses, la teinte de ses longs cheveux. tout l'amour qu'il lui porterais à travers quelques ombres et couleurs, à travers le vide compact qui les sépare. Il se roula un joint, pour perdre le controle de ses mains et vit la nudité féminine s'illuminer dans son esprit de jeune inconscient pervertit par la cruauté du monde auquel il a cru un jour appartenir. Les pupilles dilatées, le coeur battant, pour quelques ombres dont seul le coeur de l'imaginaire modele pourrait offrir les dernieres teintes. Il reposa son pinceau, les mains tremblantes de l'amour volatile qui regne dans leurs espace. Fermant les yeux sur un avenir magnifiquement hasardeux, il rêva de ses mains et de ses yeux, de la plénitude envoutante qu'ils pourraient adopter tous deux.

Il bu un verre de vodka, ou deux, et se mit à écrire des mots qu'il ne comprennait pas, parcequ'il etait bourré, mais pas incenssé, puisque ses mots etaient lisibles. Aux temps de la préhistoire, il aurait gravé son visage dans la pierre, mais il a juste mit sa photo sur son portable, comme un mouton qui ne voudrait pas suivre le troupeaux, mais qui le fait quand même. Buvant et fumant, les yeux collés à cet écran d'ordinateur, qui le désociabilise, et il le sais, mais sans tout ça il creverait, il s'emmerderais, c'est ce qu'il croit, et il croit aussi qu'il ne croit pas a ça, mais sa flémardise le retient dans une électronique poussée qui bug bien plus que son propre esprit. Prisonnier des cables electriques du monde qu'il a créée. Regardant dans un mirroir oblique un espace douteux d'une chambre tordue, dans lequel la matiere devient une illusion. Il aimerais faire de la matiere une illusion à grande echelle, mais elle l'est déjà et personne ne le vois, sauf peut-etre toi. Pourtant sans la matiere, il en a déja fait l'experience, cet homme a peur, cet homme n'est pas pret, ou peut-etre l'eternitée de cet instant ne fut pas assée longue pour lui donner le temps de s'y plaire et de jouer avec vos yeux.

Le noir, des contours lumineux, un tunnel, et un train sans toit, des wagons fais de bois, une gare pleine de distributeurs, je dépense mon argent, j'ai mon billet de train. On marche sous l'eau, il y a des balançoires et des tobogans, le soleil filtré à la surface. Il y a un parking pres du magasin, je me gare à la station service, j'ai du mal à fermer la portiere mais ça explose, nous avons des amis, tu as tes pieds sur les miens, quand je marche tu bouges comme moi, on s'arrete dans un rayon mais c'est l'entrée, tu veux du bacon, tu as les cheveux blonds, et tu m'arrives au menton, tu veux du bacon, on se sent bien. À l'étage dans l'église, on peut longer les murs sur des passerelles de bois, c'est la collonnies, il y a des gateaux partout, mais je n'en mange pas je ne sais pas quoi prendre. Le temple est ouvert, je vole à un metre du sol dans l'allée des torches. Quand je sort de la maison, il y a une baie vitrée dans le renfoncement à droite et devant un grand terrain parsemé d'arbre et puis l'océan. Il y a un bac en pierres dans la jungle, il est profond de plusieurs centaines de metres, tout au fond, il y a des images et des trésors, je ne remonte rien, je suis trop faible. Tout est cassé dans cet immeuble, on voit la ferraille du béton abimée et les poutre en fer, tout est délabré, mais on se prend la main devant le rayon des disques. Je remonte trop loin, si loin que je suis en vélo sur le chemin de terre, et a gauche ça se sépare, mon vélo s'enfonce dans des sables mouvant, ce chemin là se termine à deux metres par un grillage. Si loin que le monde tient dans mes mains, je deviens témoin de sa destruction, j'angoisse de ne savoir le reconstruire, tout ses petits morceaux éparpillés par terre, je ne sais pas par ou commencer, et puis encore... encore... et encore encore...

Les fous on sortis leurs armes des dessins de leurs peau, ne sachant pas quoi en faire, il attendent, assoiffés du sang de l'ennemi, personne alors ne comprend les cicatrices sur leurs bras, ils jasent; des tâches noires dans un monde de lumières qui s'éteingnent à l'aproche de l'aube et s'illuminent au crépuscule, attendant d'être libérés des barreaux qu'ils se sont forgés.

Je suis fous, fous de croire que je suis fous, je suis mon ennemi, en m'attendant, sachant que je serais celui qui ne saura plus pourquoi je suis fous, parceque que je ne le suis pas, et pourtant fous de ne pas l'être, je suis.