mardi, janvier 02, 2007

ça vous reveil en plein rêve d'être loin des mains qui vous on modelé, ça vous fait perdre confiance, perdre l'envie, ne pas avoir de nouvelles est comme un long couteau qui sortirait de sa plaie pour enfin la laisser cicatriser. Un cauchemard dont on se reveil enfin, vous pouvez desormais vivre. 2007 serait un temps de renouveau, un temps ou ses mains ne serrent plus mon coeur, un temps ou le temps n'est plus une torture subtile. Je ne connais plus rien, j'attend juste la surprise qui me dira ce que j'ai toujours voulu savoir au plus profond de moi, j'attend la surprise qui ne changera plus rien. ses cheveux contre ma joue, juste une odeur de shampoing maintenant, juste une odeur de rêve. mauvais peut-être. le recul me le dira, il est encore loin, comme nous. Ainsi est la vie apres tout. Mes mots ne sont pas si beaux, mais qu'importe, ils ne sont plus inutiles.

moi je reste intact

dimanche, décembre 31, 2006

pie

ça craint du zgeg d'avoir le nez bouché, j'peux même pas respirer, et ça j'ai horreur, mais qui aime ?? sensibilité. tu hais les marches d'escalier trop grande même si ça fait plus grandiose, un temple. t'as des araignées dans les cheveux, et une sculpture a moitié. La nuit est une ombre géante, j'me fais honte à vouloir à tout prix, y'a pas le moindre interet, quand on comprend même pas ce qu'on dit, quand on sais même plus ce qu'on vie. J'me sens comme une bête quand je suis dehors, j'me sens pas civilisé, mais j'me sens receptif à tout le reste. on aurait du passer nos vies dehors, sans jamais songer à avoir un abris stable, j'aurai pu avoir une chance de ne rien faire en toute sécurité, de ne rien faire de débile, de ne rien faire de civilisé, de ne rien dire d'inutile, de ne rien comprendre à ce qui à l'air d'important tant aux yeux des gens. Liqueur Chocolat me pète une incisive, signe de fragilité. ça passera, je m'en fais pas. habitude sur-conne de veiller si tard, juste pour le plaisir de veiller si tard, juste pour le plaisir de dire moi je, juste pour le plaisir de ressentir intensement l'envie de dormir, et pouvoir m'engouffrer loin, trés loin dans ce qui me survivra. la seule chose qui pourra survivre à tout ça. la seule raison qui nous fera regretter tout ce qu'on a pu faire, ou pas faire. Tout ce qui nous fais penser à ce que l'on aurait pu être. ce mur qu'on a peur de franchir par peur de l'inconu. Et une fois détruit, on aimerai juste le reconstruire, et faire comme si il n'etait jamais tombé.

j'ai envie de me foutre un stylo dans le nez pour pouvoir respirer, envie de me coller du scotch sur la dent pour ne plus la sentir gemir à chaque gorgée. envie de rêver. et même envie de pleurer, mais putain j'y arrive même pas.

quand on a le sentiment d'être faux, il n'y a qu'une seule chose qui soit sage de faire.