mardi, mars 27, 2007

J'ai oublié Dimanche

Le matin y'a des rêves de folie dans la tête, Y'avais une fête chez Valentin, dans un grand jardin, et il y avait des micro dans lesquels je criais, et puis on jouait au rugby, mais sans ballon, ça ressemblais à une fête de gamin de 10 ans pas plus, genre jus d'orange et gateaux aux chocolat. Mais une fille plutot grande et maigre à vomis, il devais y avoir de l'alcool, et elle en avait partout la pauvre, les auters voulaient qu'elle revomisse pour prendre un échantillon parceque tout avait déjà séché sur elle, et c'etait à moi d'aller lui demander, elle rigolais mais je voyais bien qu'elle etait triste alors je l'ai prise dans mes bras pour la consolé. On ètait alongé sur un lit, Valentin à droite et à gauche Martin, et je regardais les photos pornos sur sa PSP, y'avais que des cul et des trous du cul, Martin était amoureux, ou malade, il etait bizar. Ensuite on est rentré, et la y'a Jean-Christophe qui a fait son apparition bien digne de lui. Il voulais que je le remmene chez lui, et moi je voulais pas, je lui explique alors gentillement que je ne pourrais pas aujourd'hui, que je tourne avant et que je ne pourrais pas faire demis tour, là il pete un cable, super déçu, il déscend de ma voiture. On est dans le bus, je le vois qui me regarde d'un air méprisant, il faut que je regarde ailleur, c'est genant. Par la fenetre, je l'aperçois sur une caleche avec des chevaux, il a surement décidé de rentrer tout seul. Puis un peu plus loin on arrive sur les lieu de l'accident, Jean-Christophe et sa caleche, un suicide de déception, mais il est vivant, et toujours déçu. Il faut que je retourne chercher ma voiture, je l'ai laissée garrée sur le parking de chez Valentin
. Fabien Engendre l'angoisse dans chaque rêve ou il pointe son nez, comme dans la réalité il veut toujours faire un truc que je ne veux pas qu'il fasse, et il le fait toujours et je dois l'en empecher, toujours de pire en pire, ça m'enerve. Je croix qu'il voulais détruire quelqu'un ou quelque chose. J'ai caressé le chat de Gilbert. Puis le reste j'en ai pas vraiment souvenir, faut dire qu'en ce moment je n'ai pas le temps de penser, à vrai dire, je ne pense même pas, sauf le soir. Dans la journée à part "oh putain non pas ça" ou "roh fait chier j'en ai marre" et "Woh ! encore tout ça" et quand même "aaah bientot fini" mon cerveau est inactif. Et puis apres tout, ce que je pense, on s'en fiche. Je pense mal, je pense éroné. Avec les gens j'me comporte comme un pd, j'reste dans mon coin sans parler, je parle pas d'la chatte des filles et des nichons parceque ça m'interresse pas d'en parler. Ces gens là je les connais pas, et je pense qu'il est bon d'établir une relation de confiance avant de balancer des vannes merdiques dans l'espoir de sympatiser. Je suis peut-être mal formé du crane, mais chez moi c'est conçu comme ça, chez moi, c'est un bordel rangé. Alors le matin je me lève pour aller travailler, sans réfléchir à ce que je vais faire, à ce que j'ai déjà fais, à ce que j'ai encore à faire, parceque c'est comme ça qu'on déprime.

Si je pense, je suis mal, si je pense, tout est à refaire. Alors le soir, je parle dans ma tête avec tout un tas de gens, pour en savoir plus, c'est spontané, sensé, et j'ai même pas l'impression d'être un con quand je fais ça, j'ai plutôt l'impression d'avoir compris !

Alors je pense encore et encore, et je dors, et je continue à penser, et je vais vers les gens, ils viennent vers moi, mes rêves sont une autre vie, réelle à une autre échelle, l'amie Salvia me l'a dit, me la montré. Lorsque l'on ferme les yeux et qu'on s'endors, lorsque qu'habituellement l'inconscient prend le dessus, je suis resté lucide, et je me suis tout de même endormis, et je les ais vu fermer les fenêtres, avec leurs petits yeux ronds, je les ai vu mettre en route la machine, et j'ai vécu spirituellement et psycologiquement à 100% dans cette réalité parralèlle.

Oui je suis fou, je suis internable, dérangé, déphasé... qui ne l'est pas ? chacun à sa mesure.


J'ai les mains sèches.