mercredi, avril 11, 2007

Des ailes.

Parfois j'aimerais ouvrir les yeux sur ce mur jaune, ce mur que je detestais tant, j'aimerais entendre les voitures, entendre la musique des chiottes, de ces chiottes si merdiques, j'aimerais ressentir ce parquet miteux sous mes pieds nus, j'aimerais voir mon lourd tableau à sa place. J'au rais aimer qu'elle se prive de quelque chose qu'elle aime pour quelque chosers qui me fait chier plutot que de se priver de ce qu'elle aime pour quelque chose que je veux à tout prix. J'aurai aimer qu'elle gueule et qu'elle prenne des décisions chiantes à mes yeux.

J'aimerais tant ne pas me sentir en sécurité, juste quelques instants, j'aimerais retrouver cette sensation de froid, de vide. J'aimerais sentir à nouveau mon ventre gargouiller devant ce placard vide.


Mais j'anticipe, et plus tard, j'aurai envie de retrouver cette sensation, ce besoin d'être perdu dans ma tête. Perdu entre deux pétard, entre deux toiles, entre deux Mi and L'au, entre moi et l'autre. Parceque je hais, parceque amour n'est plus un mot qui convient, parceque la confiance est une chose qui se reprend, parfois trés vite, parfois trés lentement. J'ai offert ma confiance, et à travers ses yeux je croyais en moi. Et j'ai enfin compris ce que mon père m'a toujours dis, que j'ai longtemps detesté chez lui, mais il à toujours eu raison. Je me suis fait violer, trahi, et ça ne se pardonne pas.


Plus tard, j'aurai une jolie maison dans le sud de la france, j'aurai une jolie voiture, et assez d'argent pour me construire la vie que je voulais, et je serais heureux, parceque je serais sans toi. Sans cette misérable indiférence, sans ce regard mielleux et manipulateur, sans ce sourire perfide. Je hais ce reflet de moi même, cette misérable existence. je hais simplement ce que je n'ai jamais réussi à imaginer à tes cotés, et j'aime cette encre rouge. J'aime le sang qui coule de mes doigts, j'aime la saveur de ma liberté.


Le temps que j'ai mis, ces deux ans sacrifiés, juste pour apprendre ce qu'il y a à savoir. Parceque j'ai oublier tous les détails, parceque les détails ne sont que des erreurs de scénario, parceque... parceque.



La voilà la belle histoire mon beu gaad'dan, la voilà la fin, voilà tout ce dénouement si attendu, et ce coup ci, même si quelqu'un ose prétendre que j'ai mal compris, j'en ai plus rien à foutre. On pourrait dire que je ne suis pas patient, que je suis un peu beunet, mais à quoi bon ? C'est tellement mieu d'éviter les questions, on peu débattre du bien et du mal toute sa vie sans jamais avoir de réponse, ce sont des questions que je ne me pose même plus.

Moi j'ai ma réponse, et elle me convient.

Oui, enfin.