dimanche, août 19, 2007

Deux Jours

Ca craind ! tout craind, tu crainds ! ton coup de fil m'a épuisé, détruit. Deux jours ou rien, mais je sais que ça sera rien. Je vais en chier ce coup ci pour effacer ma mémoire, il n'y a plus autant de haine dans mon coeur, je n'ai plus autant de joie à te voir partir, ça me fait mal, autant, plus ou moins que la derniere fois ? Je n'en sais rien, je ne m'en souvient plus, c'est bien trop loin. Vas-tu souffrir de mon absence ? Ou te dis-tu simplement qu'il n'est plus la peine de rien si je n'ai plus confiance en toi ? Tu croyais surement que tes ruses allaient marcher, me faire gueuler, culpabiliser, puis me faire entendre que tu pleures pour que je m'escuse de ce que je n'ai pas fait, pour que je m'escuse de ce pardon que tu ne m'as jamais donné. Deux jours et ça sera la bonne ou la derniere, peut-être que tu n'y penses déjà plus, moi je souffre encore un peu, toujours un peu. Je n'ai plus confiance en toi, et tu te dis surement que je ne vaut pas la peine de la regagner, je ne vaut pas la peine que tu te donnes autant de mal pour rien au final, tu le sais, je ne te ferais jamais plus confiance, jamais comme avant. Je suis redevenu comme avant oui, c'est ce que tu voulais, et je te quitte, comme avant car toi tu n'as pas changé visiblement, tu reste la même égoïste et insensible demoiselle. Tu restes chien et je redeviens chat.

A quoi bon si nous savons que rien ne peut s'offrir à nous puisque nous nous refusons tout. A quoi bon rire sans complicité ? A quoi bon vivre sans passion ? A quoi bon vivre sans ton amour si je ne t'en porte aucun ? Pourquoi dans deux jours si je sais que ça ne fera que rendre notre enfers plus vaste ? Je veux te dire que tu me fais mal, un mal comme tu ne peux pas connaitre, et ce mal ne vaut pas le peu que tu m'offres. Restons loin, restons cachés, rognes tes os, je mangerais ma patée, on ne cracheras plus dans l'assiette de l'autre, reste dans ta merveilleuse vie, celle que tu deteste tant lorsque je ne suis pas là. Je resterais entres les murs de la prison que je me suis forgé lorsque tu etais là. Mais j'ai toujours eu la clé, tu ne sais pas voir la splendeur de ce qu'il y a deriere la porte de ma cellule, alors à quoi bon m'enteté de vouloir te montrer ?

Je veux te changer oui, puisque tu n'aimes pas ce que tu es; alors pourquoi ne fais-tu aucun effort ? Tu prefere rester dans ta bulle ? trés bien, mais un jour elle éclatera et je ne serais plus là pour te rattrapper. Je reste en dessous deux jours, et si tu ne veux pas que je l'explose alors fais-le toi même, je te rattrapperais, je te fabriquerais des ailes et nous irons danser avec les nuages, nous irons briller parmis les étoiles, tu sais ? celles que tu ne regardes jamais parceque tu es trop peureuse pour affronter le froid de la nuit, la nuit qui m'illumine, la nuit qui t'endors.

Réveille toi et regarde ce que beaucoup de gens ne voient plus depuis des années, les astres qui nous guident, regardes les, aprivoise les, tu vis grace à eux, alors éteind cette télé et viens t'allonger à mes cotés sous cette masse de rien qui a su créer le tout.


Mais ce n'est pas ta nature, tu viens d'une étoile qui s'en fiche, tu vien d'une étoile qui combat la mienne depuis la nuit des temps, tu viens d'un opposé extreme où même la différence n'est plus un atout. Je t'offre ma planete, je t'offre mes yeux; deux jours pour accepter, ou deux jours pour décliner.

Je t'offre sans espoir,
Je connais déjà ton regard.

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