Quitter un travail, vendre une maison, changer de ville, tout ceci aurai pu, tout ceci aurai dû. Seulement rien, fini cette histoire de double de clés, de canapé rouge, et de clone. Cette histoire a-t-elle seulement existé plus d'une soirée, plus d'un songe ?
Même plus la force de faire semblant d'y croire, je crèverais seul, trop tôt et de manière horrible probablement. Peut-être qu'a ce moment là, je prendrais enfin de la valeur, grâce à mon absence; pour qui? pour quoi? j'imagine que je n'en aurait plus rien a foutre, l'univers est tellement grand.
J'ai laisser filer le temps, je m'y suis pourtant longuement accroché, mais ça n'a pas suffit.
Mais si cette note est la c'est bien la preuve que je m'y accroche encore, de temps en temps, lorsqu'une main se tend, mais ce n'est qu'une illusion, cette main ne veut pas de la mienne... Il serait pourtant si simple de se serrer fort.
Chaque jour, ici ou là, et même ailleurs...
Les nouvelles annuelles toujours plus déprimantes, tant sur le fond que sur la forme.
Pourquoi encore des mots, ils ne sont pas beaux, et je crois toujours qu'ils sont faux, sinon pourquoi seraient-ils là? par curiosité? c'est vilain; par intérêt? on se moque de qui?; par amour ? ... alors tiens ma main, et ne la lâche pas.
Ce ne sont que des songes... je n'ai plus la force de croire, je n'ai plus la force d'aimer, je n'ai plus la force de tendre la main.
Je n'ai plus qu'a laisser le temps filer, comme si je n'étais déjà plus là.
J'aimerais encore pleurer pour ça, pour la joie, pour le temps qui s'arrête, pour l'alcool que l'on boit, pour les yeux que l'on voit, pour tous ceux qui n'étaient pas là.
Fatiguer de jouer, fatiguer de songer, je voudrais juste pouvoir te prendre dans mes bras et serrer fort, sans mots, sans peurs, être là, juste avec nos coeurs..
jeudi, septembre 08, 2011
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